A Pékin, des ventilateurs géants pour lutter contre la pollution

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La municipalité de Pékin a mis au point des réseaux spéciaux de ventilateurs ultrapuissants dans le but de lutter contre la pollution atmosphérique dans la ville, a déclaré le chef du comité d’aménagement urbain, Wang Fei.

"Les tunnels de ventilation sont susceptibles d'assurer la circulation d'air pur dans la ville, tout en évacuant les polluants volatiles de l'atmosphère", a souligné M. Fei, cité par l'agence chinoise Xinhua.

Et d'ajouter: "Dans ce cas-là, la température ambiante sera sans doute plus élevée que dans la banlieue immédiate".

Les réseaux, poursuit-il, seront constitués de cinq tunnels principaux, dont la longueur dépasse 500 mètres, et de plusieurs tunnels supplémentaires de 80 mètres. Le système, situé le long des principaux espaces verts et des axes routiers majeurs, embrassera tous les parcs et les plans d'eau intra-muros.

La mise en place des réseaux sera strictement contrôlée par les autorités locales. Les dates d'installation n'ont pas encore été précisées.

Les métropoles de Chine sont régulièrement recouvertes d'un épais brouillard polluant, imputé aux industries lourdes, au trafic automobile et surtout aux centrales à charbon qui fournissent les trois quarts de l'électricité du pays et connaissent un surcroît d'activité durant l'hiver.

Dans les villes en question, la concentration moyenne de particules de 2,5 microns de diamètre était cinq fois supérieure au plafond recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a indiqué en janvier dernier Greenpeace, en se basant sur des données du ministère de l'Environnement.

Ces microparticules sont particulièrement dangereuses pour la santé, car pénétrant profondément dans les poumons.

Dans ce panel, qui comprend toutes les métropoles majeures, 293 villes (80% du total) ont connu l'an dernier une concentration moyenne de particules polluantes supérieure au standard national chinois, pourtant bien plus laxiste que les recommandations de l'OMS, ajoutait Greenpeace.

Sur les trois derniers mois de 2015, Pékin a connu 26 jours de "très sévère pollution atmosphérique", rappelait Greenpeace.

Le gouvernement chinois a déclaré "la guerre à la pollution", affichant sa volonté de réduire la proportion d'énergies fossiles, mais sans s'engager à réduire la consommation totale de charbon.

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