Les exercices Cold Response-2016 se dérouleront en Norvège du 19 février au 22 mars, impliquant 15.000 militaires en provenance de 14 pays.
Le Pentagone a commencé à déployer son matériel militaire dans des grottes norvégiennes en 1981. La fin de la "guerre froide" a mis en doute l'opportunité de l'existence de cette base qui a été financée, dans les années 1990, par les autorités norvégiennes.
Selon la CNN, la base est desservie par une centaine de personnes et le nombre d'armes stockées est suffisant pour équiper 15.000 fusiliers marins.
La chaîne annonce que le Pentagone envisage de se servir des grottes en qualité de dépôt situé à proximité d'un éventuel théâtre d'actions militaires en Europe.
"Tout matériel déployé d'avance diminue nos dépenses financières et réduit le temps nécessaire pour soutenir nos opérations en temps de crise", a déclaré le porte-parole des Marines américains, le colonel William Bentley, cité par la chaîne.
Le service de presse des Forces armées de la Norvège a annoncé auparavant que la phase préparatoire des exercices de déroulerait du 19 février au 1er mars. Les exercices proprement dits se tiendront du 2 au 9 mars, alors que la phase finale aura lieu du 10 au 22 mars.
Les exercices impliqueront des militaires de la Norvège, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de la Finlande, de la France, de la Lettonie, des Pays Bas, de la Pologne, de la Suède, des Etats-Unis, de l'Allemagne, de l'Espagne et de la Grande-Bretagne.
Pour sa part, la Russie a déclaré à maintes reprises qu'elle considérait le rapprochement des troupes de l'Otan de ses frontières comme une menace pour sa sécurité. L'ambassadeur russe auprès de l'Alliance Alexandre Grouchko a indiqué le 9 octobre que Moscou ferait tout ce qui est nécessaire pour préserver l'équilibre des forces militaires en Europe, mais qu'il n'aspirait nullement à une nouvelle course aux armements.