Les hackers du groupe CyberBerkut ont dévoilé le projet des autorités kiéviennes visant à empêcher la tenue du référendum néerlandais sur la ratification de l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne.
"Afin de défendre les intérêts nationaux de l'Ukraine et en vue de modifier l'opinion publique des citoyens néerlandais, la mise en pratique d'un ensemble de démarches visant à empêcher la tenue du référendum s'avère opportune", stipule le document, rendu public par CyberBerkut.
Les mesures prévues par le renseignement ukrainien envisagent notamment la corruption de fonctionnaires régionaux ainsi que de journalistes, ces derniers étant payés pour créer une opinion négative sur le référendum, et le recours à la pression, y compris physique, sur les organisateurs de la consultation néerlandaise.
D'après CyberBerkut, les services de renseignement ukrainiens projettent d'agir sous couvert de "migrants d'origine arabe".
La perspective d'obtenir un "non" des électeurs devient d'autant plus probable que selon un sondage publié début février, environ trois quarts d'entre eux voteront "probablement ou certainement" contre la ratification de l'accord d'association avec l'Ukraine.