"Brexit": des progrès "mais il y a encore beaucoup à faire"

© AFP 2024 YVES HERMAN / POOLles négociations avec Londres sur le maintien du Royaume-Uni dans l'UE
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Après un premier tour d'échauffement jeudi dernier, les dirigeants européens se retrouvent vendredi à Bruxelles pour arracher à 28 un compromis sur les réformes demandées par le premier ministre britannique David Cameron et éloigner le spectre d'un "Brexit".

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a fait état dans la nuit de jeudi à vendredi de progrès dans les négociations avec Londres sur le maintien du Royaume-Uni dans l'UE, mais il a souligné qu'"il reste encore beaucoup à faire".

"Pour le moment je peux seulement dire que nous avons fait certains progrès mais il reste encore beaucoup à faire", a déclaré M.Tusk lors d'un point presse à l'issue de la première journée d'un sommet européen décisif à Bruxelles.

​De son côté, le premier ministre espagnol Mariano Rajoy s'est dit optimiste sur les chances d'un compromis.

"Je pense que les choses vont bien. J'espère que nous aurons un accord demain (vendredi, ndlr.)", a dit M.Rajoy à des journalistes.

Les dirigeants de l'UE, chefs d'Etat et de gouvernement, sortaient alors d'un premier échange de vues sur les demandes de réformes de M. Cameron, suivi d'une discussion marathon au dîner sur la crise migratoire qui déchire l'Union.

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Devant ses 27 partenaires, le premier ministre britannique David Cameron a réclamé un "accord crédible (…) qui soit assez fort pour persuader les Britanniques de soutenir l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne", indique l'AFP. L'occasion se présente de régler le problème des relations entre Londres et le continent "pour une génération", a-t-il argué.

Le dirigeant conservateur, confronté à un puissant courant eurosceptique au sein même de son parti, a promis d'organiser un référendum sur le maintien ou non de son pays dans l'UE. Le vote pourrait se tenir dès juin s'il arrache un accord d'ici la fin du sommet, qui pourrait se prolonger tard ce vendredi.

La France est opposée à tout veto de Londres en ce qui concerne la gouvernance économique, la réglementation des services financiers et le renforcement de la zone euro, à laquelle n'appartient pas le Royaume-Uni.

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