Washington, de son côté, ne reconnaît pas les prétentions de Pékin et envoie sur place ses navires et avions. Selon les experts, aucun camp n'a l'intention de faire marche-arrière et le risque d'un affrontement militaire direct augmente.
L'apparition du complexe chinois de défense antiaérienne HQ-9 sur l'île de Yongxing (Woody), de l'archipel Paracels, a été révélée par la chaîne américaine Fox qui a diffusé des photos satellite de ces bases.
Cette information a également été confirmée par un représentant du Pentagone et de Taïwan.
C'est pourquoi, en novembre 2015 déjà, les Chinois avaient commencé à projeter des chasseurs J-11 sur l'île de Yongxing. Aujourd'hui, c'est le tour de la défense antiaérienne. L'objectif de toutes ces manœuvres est d'empêcher les vols de l'aviation militaire américaine à proximité des îles Paracels.
Les autorités chinoises ont réagi de manière assez ambiguë aux déclarations des médias occidentaux concernant cette implantation d'éléments de défense antiaérienne en territoire litigieux. Le ministère de la Défense a annoncé qu'il s'agissait d'un mensonge, mais le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué que le déploiement d'une infrastructure défensive sur son territoire était "une mesure légitime".
Dans le même temps, le président américain Barack Obama a déclaré lors d'une réunion avec les membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), que "les USA continueront de voler, de naviguer et d'opérer partout où le droit international le permet". Cette directive a été transmise au commandement de la 7e flotte américaine.