D'après la présidente de la commission des droits de l'homme et des relations publiques du parlement letton Inese Laizāne, citée par le journal Neatkarīgā, la Lettonie s'attend à l'entrée en vigueur le 1er mars prochain d'une loi prévoyant des restrictions à l'encontre de personnes physiques comme morales menaçant la sécurité du pays.
Selon l'agence Delfi, Sputnik est considéré en Lettonie comme un "instrument de propagande" car il fait partie de l'agence d'information internationale Rossiya Segodnya dirigée par Dmitri Kisselev qui figure sur la liste des personnalités russes sujettes aux sanctions de l'Union européenne.
Le 17 février dernier, le directeur du Centre d'excellence de l'Otan pour la communication stratégique Jānis Sārts a accusé la Russie de chercher à déclencher une guerre hybride contre la Lettonie, ce qui était selon lui susceptible d'entraîner "des opérations de combat réelles". A titre d'exemple M.Sārts a alors cité "les projets de propagande RT et Sputnik".
L'agence Sputnik est un service d'information multimédia lancé par la Russie en novembre 2014. A l'heure actuelle, Sputnik possède des sites dans plus de 30 langues.