L'article de M.Tullberg a été publié par le blog d'opposition Fria Tider. L'année 2015 a été marquée par des chiffres records en matière de migrants arrivés en Suède, mais les dépenses pour leur accueil ne représentent qu'une petite partie des paiements dont le pays est obligé de s'acquitter.
A noter que sur les 163.000 demandes d'asile enregistrées l'année dernière en Suède, 103.000 seront approuvées. Donc toutes ces personnes recevront des cartes de séjour pour le pays. Une partie importante de ces gens auront très probablement l'intention de faire venir leurs familles en Suède. L'expérience montre que près de 40% des immigrés sont représentés justement par les proches de ceux qui étaient arrivés précédemment.
La plupart des réfugiés arrivés en Suède en 2015 sont des hommes. En outre, 97.000 personnes de plus sont attendues dans le pays. Et l'examen d'une demande d'asile accompagné de l'accueil simultané d'un réfugié sur le territoire suédois coûte 166.000 couronnes (17.700 euros) et nécessite 414 jours (selon les informations pour l'année 2012). Il existe également un grave problème de chômage parmi les migrants. Selon M.Tullberg, ce n'est qu'après 8 ans de présence dans le pays qu'une moitié des réfugiés obtiennent du travail.
Les dépenses de l'Etat suédois couvrent également l'accueil des enfants-réfugiés sans parents, des enfants des réfugiés venus avec eux, des paiements pour les retraites, ainsi que des dépenses liées à l'expulsion de ceux qui n'ont pas reçu l'asile dans le pays. En somme, les coûts de l'immigration représentent 583 milliards de couronnes (62 milliards d'euros). Le Fria Tider souligne que ce chiffre est égal à 14 budgets militaires suédois.
La crise migratoire a gravement touché de nombreux pays européens. Ils sont confrontés à des problèmes liés à l'enregistrement et à l'accueil des réfugiés. La crise actuelle par son ampleur est comparée à celle de l'époque de la Seconde Guerre mondiale.
