Avant d'être informé qu'il était sous enquête, M.Sarkozy a été entendu toute la journée du 16 février au pôle financier du parquet de Paris par les juges en charge de l'affaire Bygmalion.
A l'issue de cette audition, il a "été mis en examen du chef de financement illégal de campagne électorale pour avoir, en qualité de candidat, dépassé le plafond légal de dépenses électorales", a annoncé le procureur de la République de Paris François Molins dans un communiqué.
Soulagement après 12h d'audition❗️@NS2017 #LesRepublicains pic.twitter.com/rdS69GoWmj
— Pierre Charon ن (@pierrecharon) 16 февраля 2016
L'enquête porte sur de fausses factures présumées émises pour un montant de 18 millions d'euros par l'agence de promotion Bygmalion pour couvrir es dépassements du budget de la présidentielle 2012. Ces fausses factures auraient eu pour objet d'imputer à l'UMP quelque 18,5 millions d'euros de dépenses qui auraient dû rentrer dans le compte de campagne.
M.Sarkozy a toujours nié avoir été au courant des dépassements. Il a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté des chefs d'"usage de faux", "escroquerie" et "abus de confiance".
Comme tout citoyen, Nicolas Sarkozy a droit à la présomption d'innocence. Nous devons naturellement respecter ce droit.
— Alain Juppé (@alainjuppe) 16 февраля 2016
Le scandale autour de Bygmalion a éclaté après que l'avocat Patrick Maisonneuve a reconnu publiquement le fait des fausses factures. Par ailleurs, il a déclaré que ces manipulations correspondaient à un schéma proposé par le parti de M.Sarkozy. L'enquête actuelle, selon les autorités, porte sur l'amende imposée par la cour à l'UMP, et qui aurait en fait dû viser plutôt son chef, Nicolas Sarkozy.