Le domicile de Jean-Marie Le Pen a été perquisitionné après des soupçons de fraude fiscale, rapportent des sources de l'AFP proches du dossier.
L'ex-président du Front national, Jean-Marie Le Pen, dont les bureaux ont fait l'objet d'une perquisition, a pour sa part "démenti" avoir "transgressé la loi" et dénoncé "une violence judiciaire injustifiée".
Cette enquête visant le fondateur du Front national a été ouverte en juin par le parquet national financier (PNF). Elle porte sur des faits présumés de blanchiment de fraude fiscale et d'omission de déclaration de patrimoine, à laquelle sont astreints les parlementaires, a précisé la source judiciaire.
Fin avril, le site d'information Mediapart avait révélé le signalement de Tracfin évoquant un trust géré à Genève, dont l'ayant droit serait l'assistant personnel de Jean-Marie Le Pen. Selon ce signalement, le trust comprendrait un compte abondé à hauteur de 2,2 millions d'euros, dont 1,7 million sous forme de lingots et de pièces d'or.
Jean-Marie Le Pen avait alors démenti toute implication dans un trust à l'étranger. "Je le nie. Ce n'est pas parce que Mediapart dit quelque chose que c'est une vérité évangélique", avait-il déclaré.