"Le 15 février, un avion de patrouille maritime P-3C en coopération avec le navire +Asagiri+ de la marine japonaise a détecté un sous-marin qui partait de la mer du Japon en se dirigeant vers la mer de Chine orientale dans la zone maritime contiguë dans le sud-est des îles Tsushima", dans la préfecture de Nagasaki, a déclaré le ministère.
Pour le moment, l'identité de ce sous-marin est toujours inconnue.
Ce n'est pas la première fois que les Japonais détectent des navires non identifiés. Pour les années 2013 et 2014, la Force maritime d'autodéfense japonaise a enregistré trois cas d'apparition de sous-marins inconnus dans la zone maritime contiguë dans le sud-est des îles Tsushima.
La zone contiguë est un espace maritime qui s'étend, au-delà de la mer territoriale, jusqu'à 24 milles nautiques des côtes d'un Etat. L'Etat ne peut pas y exercer sa pleine souveraineté se contentant de faire respecter les lois nationales dans le domaine des douanes, de la fiscalité, de la santé et de l'immigration. Le régime juridique de la zone contiguë est celui de la haute mer ce qui signifie que la présence de navires étrangers n'est pas une violation de l'espace maritime du pays.
En outre, la situation dans la région de l'Asie-Pacifique est assez tendue. Des divergences existent entre le Japon et plusieurs pays, notamment la Chine, le Vietnam et les Philippines, concernant les frontières maritimes et les zones de responsabilité dans les mers de Chine méridionale et de Chine orientale.
A cet égard, début février, le Japon a annoncé son intention de dépenser 13 milliards de yens (99,5 millions d'euros) pour construire un poste d'observation sur l'île d'Okinotorishima, située à environ 1.000 miles nautiques (1.852 km) au sud de Tokyo.