Lors d'un discours au ton volontaire, qui lui a valu une ovation debout des conseillers nationaux présents, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et député de Haute-Loire a mis en garde sur la situation d'un "pays en train de se défaire".
"La droite ne doit pas être une pâle copie de la gauche, les déficits en moins", il faut "des politiques qui ont une colonne vertébrale", "nous sommes de droite, nous n'avons pas à nous en excuser", a ajouté cet ancien ministre, rapporte l`AFP.
"J'accuse les socialistes d'avoir trahi les valeurs de la République (…) Le seul que nous ayons envie de voir partir, c'est François Hollande", a-t-il également lancé.
"N'oublions pas la gravité de la situation. La politique, c'est la capacité à affronter la tragédie" et "ce n'est pas un sport", a aussi jugé cet ancien Premier ministre.