Les manifestants ne laissent pas passer les camions à destination des pays européens et qui transitent par les régions de Transcarpatie, de Volhynie, de Lviv et de Vinnytsia. La nuit du 31 janvier au 1er févier, les postes-frontières entre la Pologne et la région russe de Kaliningrad ont interrompu la circulation des camions russes. Ces derniers commencent donc à transiter par la région frontalière de Transcarpatie, par la Slovaquie et par la Hongrie.
Le cabinet des ministres ukrainien s'est donné jusqu'à lundi pour trouver une solution au problème du blocus des camions russes.
Actuellement, près de 100 camions russes sont bloqués, selon les nationalistes ukrainiens.
"Sept camions ont été retournés, près de 100 voitures immatriculées en Russie ont été stoppées à la frontière", a déclaré Sergueï Choumeïko, un des participants à la manifestation. Selon lui, le blocus s'effectue de manière pacifique entre les chauffeurs et les manifestants pour le moment.
En réponse au blocus illégal des camions russes, Moscou a interdit dimanche le passage de sa frontière aux camions immatriculées en Ukraine, selon le ministère russe des Transports.
Devant l'absence de réaction des autorités ukrainiennes face à ce blocus illégal, "la Russie a, en réponse, interdit le passage de sa frontière aux camions immatriculés en Ukraine", lit-on dans le communiqué du ministère des Transports.
"Ces mesures resteront en vigueur jusqu'à ce que la situation la partie ukrainienne règle la situation", a-t-on souligné au ministère.