"J'ai déjà répondu à cette question il y a quelques temps. Cependant, je tiens à le répéter. Personne n'a intérêt à déclencher une nouvelle guerre. Mais l'opération terrestre implique une guerre prolongée et compliquée. Il faut toujours en tenir compte", a-t-il souligné.
Il a également indiqué que Moscou ne soutenait pas le président syrien Bachar el-Assad en personne, mais agissait en vertu des "relations d'amitié avec la Syrie".
Et d'ajouter: "Si Assad est écarté de la vie politique dans le pays, la Syrie basculera dans le chaos, tout comme la Libye il n'y a pas longtemps".
Ankara et Riyad ont reconnu samedi qu'ils pourraient mener une opération terrestre contre le groupe Daech.
"S'il y a une stratégie, alors la Turquie et l'Arabie saoudite pourraient participer à une opération terrestre", a affirmé samedi le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.
La Syrie est le théâtre d'un conflit armé depuis mars 2011. Selon l'Onu, dont les dernières statistiques remontent à 18 mois faute de données, cette guerre a déjà fait plus de 250.000 morts et poussé des millions de personnes à l'exil. Les troupes gouvernementales syriennes combattent les groupes terroristes dont les plus dangereux sont l'Etat islamique (EI, Daech) et le Front al-Nosra.
Les forces aériennes russes ont lancé une opération militaire contre les terroristes en Syrie le 30 septembre 2015, à la demande du président syrien Bachar el-Assad.