A l'issue de cinq heures d'intenses négociations à Munich (Allemagne, ndlr.), les deux pays et leurs principaux alliés ont aussi décidé un accès accru et "immédiat" de l'aide humanitaire aux civils en détresse.
"Nous avons convenu d'une cessation des hostilités dans tout le pays dans un délai d'une semaine", a déclaré le chef de la diplomatie américaine John Kerry à l'issue de la réunion du Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG).
Son homologue russe Sergueï Lavrov a jugé que c'était au gouvernement et à l'opposition syrienne "de prendre les mesures nécessaires". "Nous devrons probablement user de notre influence sur les parties", a-t-il dit, cité par l'AFP.
Les Etats-Unis et la Russie vont piloter les "modalités" de mise en œuvre de cette cessation des hostilités, a précisé M. Lavrov, en notant que c'était le premier pas" vers un cessez-le-feu plus permanent.
L'arrêt des hostilités concernera toutes les parties au conflit à l'exception des "groupes terroristes Daech et Al-Nosra", ont précisé les ministres.
Un groupe de travail piloté par l'ONU va se réunir dès vendredi à Genève pour mettre en œuvre ce volet humanitaire et fera des "compte-rendus hebdomadaires", a-t-il précisé.