"Sans l'implication militaire russe en Syrie, le processus de règlement pacifique n'aurait pas été déclenché", a-t-il confié au journal allemand Passauer Neuen Presse.
La crise syrienne, poursuit-il, est entrée dans une phase de stagnation, car personne n'avait de "stratégie intégrée de règlement pacifique" dans la région: ni les États-Unis, ni l'Union européenne n'étaient prêts à mener des opérations militaires de grande envergure.
Il a également indiqué qu'avant l'implication militaire russe en Syrie, l'armée syrienne était au bord de la défaite et qu'elle pouvait à peine compter encore sur "quelques jours d'existence". Si la situation politique avait suivi ce scénario, "l'effondrement du pays aurait été inévitable et le groupe terroriste Daech aurait pris les rênes du pouvoir", a-t-il relevé.
La mission principale de l'opération russe en Syrie consiste à écraser l'EI et à ramener la situation dans le cadre politique.
Selon différentes données, l'EI compte actuellement entre 30.000 et 80.000 combattants. D'après l'Etat-major général russe, les unités de l'EI sont fortes de 40.000 à 50.000 hommes.
Les terroristes essuient des pertes considérables et changent de tactique en se réfugiant dans les habitations. Ils ont perdu la plupart de leurs armes et matériels sur la ligne de contact avec les troupes syriennes. Plusieurs groupes faisant partie de l'EI sont déjà prêts à quitter la zone des hostilités.