"Mon petit fils est malade, je dois rentrer", raconte l'Irakien Alsaedi Hussein à l'agence de voyages où il a acheté son billet d'avion pour Bagdad. Le propriétaire de l'agence explique qu'il vend chaque jour entre 15 et 20 billets pour cette destination.
Environ 80% de ceux qui souhaitent repartir sont des Irakiens, et la plupart d'entre eux achètent les billets avec leurs propres moyens ou demandent l'aide de l'ambassade de leur pays.
La Finlande a récemment durci les conditions pour les réfugiés: ils doivent désormais travailler gratuitement un certain nombre d'heures. En outre, la population locale a tendance à se montrer hostile envers les migrants, ce qui complique leur vie.
Les autorités finlandaises s'apprêtaient à refuser l'entrée d'environ 20.000 réfugiés, mais le retour en masse des migrants pourrait modifier ses plans.