Il y a deux semaines, la Commission européenne a reproché à la Grèce d'avoir négligé ses obligations en matière de contrôle des frontières extérieures de l'espace Schengen, annonce la BBC.
Si la Grèce n'est pas en mesure de corriger cette situation, les autres pays l'écarteront de l'accord de libre-circulation prévu par les règles Schengen, poursuit la chaîne.
Le pays a désormais trois mois pour appliquer les 50 recommandations nécessaires pour le règlement de la situation à ses frontières. Une source de Reuters au sein de l'Union européenne a indiqué que la décision avait été prise lors d'une réunion ministérielle ce vendredi, malgré les objections de la part d'Athènes.
En cas de non-respect de ces obligations, les pays membres de l'espace Schengen seront autorisés à établir des contrôles à leurs frontières intérieures pour un délai de deux ans.
Les fonctionnaires et les diplomates de l'UE affirment qu'ils ne cherchent pas à isoler la Grèce, mais à assurer la légalité des contrôles des frontières intérieures introduits par plusieurs pays européens à court terme.
Plus de 850.000 migrants et réfugiés sont arrivés en Grèce en 2015. La plupart d'eux se sont rendus en Allemagne et en Suède en profitant de l'accord de libre-circulation. Mais d'après les règles prévues, les migrants devaient demander l'asile dans le pays d'entrée dans l'espace Schengen. A cet égard, des contrôles frontaliers ont été rétablis en Allemagne, en Autriche et en Hongrie.