Alors que la crise migratoire monte en puissance en Europe, la Commission européenne met en garde les pays de l'UE: en cas de rétablissement de contrôles frontaliers et de sortie des accords de Schengen, les pertes éventuelles se chiffreront en milliards d'euros.
En outre, la Commission européenne a nommé les pertes indirectes liées à la fermeture de l'espace Schengen. Ce sont le secteur des transports et de la logistique mais aussi le marché du travail qui en pâtiront le plus. Le retour au régime des visas signifiera des pertes à hauteur de 10 à 20 milliards d'euros par an pour le secteur touristique.
L'espace Schengen, entré en vigueur le 26 mars 1995, réunit 26 Etats. Ces derniers temps, l'afflux de migrants force les pays à envisager de modifier les règles de l'espace et de contrôler les frontières de façon plus stricte.
Selon les règles en vigueur, tout pays membre de l'espace a le droit de fermer ses frontières pour une période allant jusqu'à six mois mais certains responsables européens souhaitent la porter à deux ans.