La police religieuse du pays a interpellé le suspect qui était habillé en mascotte à l'occasion de l'ouverture d'un magasin de bonbons à Al Khardj, une ville saoudienne située près de la capitale Riyad, rapporte le quotidien britannique Daily Mail.
#السعودية
— أخبار عاجلة (@akhbar_3ajlah) 8 февраля 2016
هيئة الأمر بالمعروف والنهي عن المنكر.. تعتقل دمية بحفل افتتاح محل حلويات بالخرج#الامر_بالمعروف_تعتقل_دميه pic.twitter.com/fYPZeoCK2P
Il a été accusé de ne pas respecter le code vestimentaire islamique strict qui exige que les femmes se couvrent en public.
Même les Saoudiens eux-mêmes ont raillé cet incident bizarre sur leurs comptes Twitter.
#الامر_بالمعروف_تعتقل_دميه
— سلمان بن عبدالعزيز ☄ (@_Salman92) 7 февраля 2016
صورة حصرية للدمية بعد المناصحة 🙏🏼 pic.twitter.com/wVkcd3bKPA
#الامر_بالمعروف_تعتقل_دميه "يارب تفرج عن اختنا" pic.twitter.com/6lOgNJsFhx
— rawbe3 (@Blink_ss) 7 февраля 2016
Certains ont indiqué que la police religieuse faisait de l'Arabie Saoudite une blague aux yeux du monde.
"Il est affreux de voir que nous sommes en 2016 déjà et que ces idiots ont toujours du pouvoir. Dépouillez-les de leur pouvoir", a écrit un utilisateur saoudien.
It's awful that it's 2016 and these idiots still have any authority. Strip them from thier power.
— Hashim Shubbar (@HashemShubbar) 7 февраля 2016
#الامر_بالمعروف_تعتقل_دميه
En Arabie saoudite, les femmes doivent porter un long manteau noir, appelé abaya, couvrir leurs cheveux et, dans certaines régions, dissimuler leur visage en public.
En septembre 2011, une femme saoudienne, condamnée à 10 coups de fouet pour avoir violé l'interdiction de conduire, s'est à peine fait battre avant que le roi Abdallah n'intervienne pour arrêter la flagellation publique.
Un autre cas s'est produit en 2002 quand plusieurs étudiantes n'ont pas été autorisées à quitter leur école en feu dans la ville sainte de La Mecque parce qu'elles ne portaient pas de foulard.