Le Telegraph écrit mercredi que les ministres de la Défense des pays de l'Otan réunis à Bruxelles pour leur première rencontre de cette année vont discuter aujourd'hui un nouveau plan d'envergure visant à renforcer les pays baltes et l'Europe centrale et du Sud contre une attaque hybride ou l'occupation par les forces russes.
Selon le quotidien, des bataillons forts de 500 à 1.000 hommes pourraient être déployés en Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie et Bulgarie. Le gros de l'effectif en rotation sera formé par des militaires américains, britanniques et allemands. Le contingent aura évidemment en son sein des unités spéciales dotées de missiles sol-air, d'avions d'attaque au sol et d'hélicoptères.
La partie russe a déjà critiqué à maintes reprises le renforcement de l'activité militaire de l'Otan en Europe. L'ambassadeur russe auprès de l'Otan Alexandre Grouchko a déclaré que la menace d'une soi-disant guerre hybride n'était qu'un prétexte permettant à l'alliance de "trouver une justification de ses activités sur le flanc oriental".