Des dizaines de djihadistes éliminés, les combats se poursuivent dans les faubourgs d'Hasseyb à l'est de Ramadi, a rapporté Ali Daouda, chef de l'administration de la ville d'Al Khalidiah, cité par Reuters.
Selon lui, les troupes irakiennes, en coopération avec les forces de sécurité et de police de la province d'Anbar, ont délogé les djihadistes de tous les quartiers de Ramadi.
"Les forces gouvernementales ont repris le contrôle absolu de tous les quartiers de Ramadi", a déclaré M. Daoud, ajoutant que la route entre Ramadi et Al Khalidiah a été également nettoyée de Daech.
Des annonces sur la libération de Ramadi avaient déjà été prononcées en décembre dernier. Fin décembre, les forces irakiennes avaient déclaré avoir libéré la ville de Ramadi et avoir levé le drapeau national sur le complexe gouvernemental. Il leur restait seulement à nettoyer la ville des mines et engins explosifs laissés par les djihadistes.
Mi-janvier, les terroristes de Daech, y compris des kamikazes, se sont attaqués à un poste de commandement de l'armée irakienne au nord-est de Ramadi, faisant exploser huit voitures piégées. Ensuite, les djihadistes ont lancé l'assaut contre une base militaire. La bataille a duré une heure et les terroristes ont dû reculer par la suite.
Ce dernier mois, Daech a perdu environ 30% des territoires sous son contrôle dans la province d'Al-Anbar. Les combats se poursuivent aussi dans la province de Ninive.
Ramadi, situé à 100 km à l'ouest de Bagdad, est le chef-lieu de la province majoritairement sunnite d'Al-Anbar, la plus grande d'Irak et qui est frontalière de la Syrie, de la Jordanie et de l'Arabie saoudite. La ville s'étend le long du fleuve Euphrate dans une vallée fertile.