"Ramadi a été libérée et les forces armées du contre-terrorisme ont dressé le drapeau sur le siège gouvernemental", s'est félicité le général de brigade Yahya Rassool sur la télévision d'Etat.
Les derniers combattants du groupe djihadiste Etat islamique (EI) ont quitté dimanche un complexe gouvernemental stratégique de Ramadi, une victoire importante des forces irakiennes dans cette grande ville à l'ouest de Bagdad.
Les forces irakiennes doivent maintenant nettoyer la ville des mines et engins explosifs laissés par les djihadistes.
Ramadi, situé à 100 km à l'ouest de Bagdad, est le chef-lieu de la province majoritairement sunnite d'Al-Anbar, la plus grande d'Irak et qui est frontalière de la Syrie, la Jordanie et l'Arabie saoudite. La ville s'étend le long du fleuve Euphrate dans une vallée fertile.
Dans plusieurs villes du pays, des Irakiens ont célébré cette victoire face à l'EI.
Aidées par les raids aériens de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, les forces d'élite antiterroristes et l'armée irakiennes avaient pénétré mardi dans le centre de Ramadi en vue de reprendre cette ville tombée aux mains de l'EI en mai. Mais leur avancée avait ensuite été ralentie.