Selon les données de l'entreprise de services et équipements pétroliers Baker Hughes, il n'en reste que 1.891. Par rapport à la mi-2014, période à laquelle le prix du baril a pour la dernière fois dépassé les 100 dollars, le forage a reculé de 50%.
En Afrique, seuls 94 puits restent en exploitation (une diminution de 30%), 193 en Asie (-23%), 108 en Europe (-28%) et 243 en Amérique latine (-39%).
Les membres de l'OPEP n'ont pas échappé à la tendance générale. Ravagée par la guerre civile, la Libye a arrêté presque complètement de forer. Une seule équipe de forage travaillait à la fin janvier dans ce pays dont les réserves sont évaluées à 48,5 milliards de barils.
La situation est similaire en Equateur et au Mexique. En Irak, il y a deux fois moins de puits qu'à l'été 2014.
Pourtant, la situation est tout à fait différente dans certains autres pays.
De nouveaux puits ont été forés en Arabie saoudite. Saudi Aramco a porté leur nombre à 124 (une augmentation de 26% par rapport à avril 2014).
La production dans ce pays a atteint plus de 10 millions de barils, en décembre 2015, contre 9,6 millions en 2014 (+5%).
Oman a porté son nombre de puits de 58 à 70 et le Koweït, de 34 à 40.
Les Emirats arabes unis, où l'augmentation est de 60%, comptent désormais 48 équipes de forage qui produisent régulièrement environ 2,8 millions de barils par jour. Le Venezuela conserve quelque 70 puits depuis avril 2014, malgré une violente crise économique, l'inflation époustouflante et la pénurie du papier hygiénique.
Ce week-end, il a rencontré son homologue saoudien Ali al-Naimi. Le Vénézuélien a qualifié les négociations de constructives sans cependant évoquer aucun accord.
Selon l'estimation de l'OPEP, l'offre excédentaire du pétrole constitue à l'échelle mondiale 1,4 millions de barils par jour.