L'Europe ne veut plus payer pour les énergies renouvelables en réduisant le montant des subventions et le nombre de nouveaux projets. Les énergies vertes deviennent trop désavantageuses dans le contexte d'effondrement des prix du pétrole, du gaz et du charbon.
Cependant, ces deux dernières années, l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Italie et d'autres pays ont commencé à réduire les subventions dans le domaine des énergies renouvelables afin de réduire les dépenses du pays ainsi que le prix de l'électricité sur fond de ralentissement économique. En conséquence, le nombre de projets approuvés a fortement chuté, et les investisseurs délaissent cette industrie, qui pouvait auparavant toujours compter sur le soutien continu des pays.
Il n'y a qu'un seul grand projet dans l'énergie solaire qui a reçu une approbation en Europe (hormis au Royaume-Uni) en 2015. Il s'agit d'un projet d'une capacité totale de 2 mégawatts — un chiffre très modeste — pour cinq ans. Par contre, en 2010, 14 nouveaux projets d'une capacité totale de 240 mégawatts ont été approuvés.
L'industrie de l'énergie éolienne n'est pas non plus dans une bonne passe. En 2010, les pays européens ont approuvé des nouveaux projets de parcs éoliens littoraux d'une capacité totale de près de 6.000 mégawatts. Ce chiffre est tombé à 1.000 mégawatts en 2015.
Ainsi, il sera extrêmement difficile pour les énergies vertes de concurrencer les sources d'énergie conventionnelles, compte tenu de la baisse des prix du pétrole, du gaz et du charbon.