Selon le journal, la représentation aura le statut d'organisation non-gouvernementale (ONG) et non celui d'ambassade, car le Kurdistan n'est pas un Etat souverain. Il n'en reste pas moins que la nouvelle structure remplira les fonctions d'une mission diplomatique.
La cérémonie d'ouverture réunira les représentants du ministère russe des Affaires étrangères et les dirigeants de divers partis politiques.
Le quotidien souligne que la mise en place d'une représentation kurde à Moscou risque d'aggraver la discorde entre la Russie et la Turquie, car cette dernière considère tout contact avec les Kurdes comme une atteinte à ses intérêts nationaux.
Le journal rappelle également qu'une délégation du Parti de l'union démocratique (PYD), une des principales formations politiques du Kurdistan syrien, s'est rendue en novembre dernier à Moscou pour prendre part à une conférence consacrée à la création d'une coalition internationale chargée de combattre l'Etat islamique (Daech). Cette conférence a également réuni les représentants des Kurdes turcs, notamment des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Les deux partis sont considérés comme des organisations terroristes en Turquie.