Ce territoire représente un intérêt particulier pour les terroristes car la région abrite des terminaux pétroliers cruciaux.
Préoccupé par l'expansion de Daech, le numéro un américain Barack Obama a convoqué jeudi un Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche dont l'ordre du jour sera consacré à la Libye.
"Il faut agir avant que le pays ne devienne un sanctuaire" pour les djihadistes, "avant qu'ils ne deviennent extrêmement difficiles à déloger", a martelé vendredi un responsable américain de la Défense cité par l'AFP.
"Nous ne voulons pas d'une situation comme en Irak ou en Syrie", où les djihadistes ont réussi à saisir des pans entiers de territoire, a-t-il poursuivi.
Cependant, le responsable américain de la Défense s'est également empressé d'ajouter que "rien n'était encore formulé ou proposé" à la Maison Blanche.
Néanmoins, les Etats-Unis ne semblent pas être particulièrement engagés à prendre le contrôle de l'opération.
Une hypothétique campagne libyenne "pourrait être la campagne dont nous ne prenons pas la direction", estimait récemment un responsable de la Défense.
Il semblerait que cette fois l'Italie pourrait diriger une opération internationale de même nature.
Quoi qu'il en soit, les Etats européens sont les plus touchés par la crise libyenne car ce pays représente l'un des principaux points de passage des migrants désirant rejoindre l'Europe.