Le Service fédéral de renseignement BND et l'Office de protection de la Constitution (contre-espionnage) se servent des réfugiés comme indicateurs, rapporte le Spiegel, se référant à la réponse fournie par le gouvernement fédéral à une requête du groupe Die Linke au Bundestag.
Ceux d'entre eux qui acceptaient la collaboration avec les services secrets obtenaient des privilèges qui leur auraient été inaccessibles dans d'autres circonstances. Des indicateurs en puissance étaient également séduits par des promesses d'améliorer leur situation juridique.
La section du BND chargée de l'enrôlement des demandeurs d'asile a été fermée en juin 2014. Le Spiegel signale cependant que le Service continue de bénéficier des informations fournies par des réfugiés "à titre bénévole".