Alors que l'Italie, sans exigence préalable de Téhéran, avait pris la décision de camoufler ses statues nues pour la visite du président iranien, puis répondu favorablement à la demande de bannir le vin de son protocole le temps d'un déjeuner avec le président de la République, Sergio Matterella, et d'un dîner avec M. Renzi, la France ne bouge pas d’un cil.
En effet, une demande similaire a été adressée à la France… qui l'a refusée… pour la deuxième fois consécutive!
Avant sa visite programmée pour le 17 novembre et reportée à cette semaine en raison des attentats de Paris, la délégation iranienne avait demandé à ce qu’un menu halal soit proposé et exigé la suppression des bouteilles d'alcool à table, ce qui a été mal accueilli par les "cuistots" français.
Pour se tirer de l'embarras, l'Elysée a ensuite avancé l'idée d'un petit-déjeuner. Mais Téhéran aurait encore fait la moue, trouvant le menu "trop bon marché" pour une réception d’une telle envergure.
Les deux parties avaient alors décidé de retirer tous les repas du programme initialement prévu. "Il n'y aura donc pas de repas au vin rouge, mais un tapis rouge à l'Elysée pour finalement une séance de deux heures d'entretien le 17 novembre avec le président Hollande", avait alors conclu RTL.
Alors que Rohani poursuit actuellement sa visite à Paris, les médias français ne se pressent pas pour divulguer des informations au sujet d’un éventuel repas. Reste donc à savoir si le repas a finalement eu lieu. De toute évidence, les Français ont décidé pour la deuxième fois de sacrifier une ambiance détendue, propice aux échanges entre les deux présidents, au nom des arts de la table françaises.