"Un repas était envisagé, mais il a capoté. C'est une belle occasion manquée", ont relevé plusieurs interlocuteurs dans les milieux d'affaires français et iraniens, cités par la radio française RTL.
La principale pierre d'achoppement n'a rien à voir avec les différends de longue date entre Téhéran et Paris sur le nucléaire iranien, mais la réticence de la République à déroger à ses traditions laïques. Ainsi, la délégation iranienne aurait demandé un menu halal et la suppression des bouteilles d'alcool à table, ce qui a été mal accueilli par les "cuistots" français.
Aussi, les présidents ne dîneront pas et ne déjeuneront pas non plus. "Il n'y aura donc pas de repas au vin rouge, mais un tapis rouge à l'Elysée pour finalement une séance de deux heures d'entretien le 17 novembre avec le président Hollande", a conclu RTL.
Parmi les questions à débattre figurent la relance de la relation entre l'Iran et la France, la crise syrienne et la lutte contre le terrorisme mondial.
Suite à sa visite à Téhéran le 29 juillet, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait transmis une invitation au président Rohani en signe de réconciliation entre les deux pays.