Ces négociations, dits Genève-3, doivent débuter le 29 janvier.
"Les représentants des Turkmènes syriens n'y participeront malheureusement pas. Nous avons demandé à la Coalition nationale syrienne de nous faire savoir si la délégation turkmène pourrait prendre part aux négociations de Genève, mais nous n'avons reçu aucune réponse. Nous souhaitions recevoir cette invitation, mais elle nous a été refusée. Nous savons que la Turquie a entrepris des efforts considérables pour obtenir la participation des Turkmènes aux rencontres de Genève. Mais le principal objectif que se fixait Ankara était d'empêcher la présence des représentants du Parti de l'union démocratique kurde (PYD)", a déclaré Tarik Sülo Cevizci.
"L'absence de nos représentants constitue un pas en arrière dans le règlement du conflit en Syrie. Le fait qu'on n'a pas jugé nécessaire d'inviter les Turkmènes malgré tous leurs efforts et toutes leurs initiatives ne manque pas de discréditer les prochaines négociations de Genève. Ce fait atteste qu'il existe de sérieux désaccords entre les négociateurs et les médiateurs sur le règlement de la crise syrienne", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Il estime que les contingents étrangers doivent quitter la Syrie.
Il est persuadé que les affrontements entre les forces démocratiques syriennes et l'opposition prendront fin si les délégations participant aux négociations de Genève parviennent à s'entendre.
"Cependant, ces affrontement se poursuivront dans les régions occupées par Daech et le Front al-Nosra", a affirmé le responsable turkmène.