Mais ce rebond fut de courte durée alors que les investisseurs se remettaient en tête les fondamentaux du marché: surabondance de l'offre et demande morose.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars cédait 58 cents, à 29,76 dollars, aux environs de 02H15 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison à même échéance, reculait quant à lui de 50 cents, à 30 dollars.
"Ce déclin n'est guère surprenant compte tenu de la faiblesse persistante des fondamentaux. Nous faisons face à un excès d'offre très important, et à une demande pas si impressionnante", a commenté Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour.
Et d'ajouter: "Il va être très difficile d'obtenir des cours plus élevés".
Le renforcement du dollar dans l'attente d'une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) pesait également sur la demande d'or noir. Le brut est libellé en dollars et tout renchérissement du billet vert le rend moins attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises.
Le pétrole est également plombé par le retour attendu sur le marché de l'or noir iranien.
Depuis mi-2014, les cours se sont effondrés d'environ 75%, frappés par une conjoncture adverse: surabondance de l'offre, demande faiblissante et ralentissement de l'économie mondiale, et en particulier de l'économie chinoise, premier consommateur d'énergie.