Le cours bas du pétrole entraîne la déstabilisation des régions depuis lesquelles la plupart des ressortissants s'acheminent vers l'Europe. Et donc, l'effet positif des bas prix pourrait être neutralisé par le préjudice causé par la vague des migrations, insiste le Frankfurter Rundschau.
Les prix des matières premières ne fait pas que déterminer le revenu de la population, mais l'avenir des gouvernements et l'équilibre politique en dépendent dans des régions telles l'Amérique Latine et l'Afrique. Le pétrole bon marché pourrait provoquer le mécontentement dans certains pays déjà bien fragilisés et créer des zones explosives sur la scène internationale, poursuit l'édition.
"La crise des matières premières engendre une mutation radicale de l'ordre politique", note Michael Klare, professeur au collège britannique Hampton.
Préoccupés par un éventuel effondrement économique, les gens prennent la direction de l'Union européenne, malgré le fait que la crise des migrants qui y fait rage compromette la sécurité et la stabilité de ses pays-membres. Selon les données du journal, un Algérien sur trois désire quitter son pays et se diriger vers l'Europe en quête d'une vie meilleure.