Ces derniers temps, les prix pétroliers sont soumis à des changements considérables. Ils diminuent, puis augmentent un peu, ce qui donne des pertes ou des bénéfices de 5 ou 6% pour les investisseurs sur le marché en une seule journée. Cependant, les cours du Brent et du WTI sont tombés sous leurs plus bas depuis 12 ans, en stabilisant autour du chiffre de 30 dollars le baril.
La dynamique actuelle des cours du pétrole ne rend pas étonnant un prix potentiel à 20 dollars le baril, vu que vers la fin 2015 le cours a perdu 36% par rapport à 2014, explique l'observateur.
Lors des prochains mois, l'instabilité des prix pétroliers est inévitable, mais les bases fondamentales du marché de l'or noir n'ont pas subi de transformations considérables, estime l'analyste. Cependant, il faut rappeler la présence de l'Iran qui pourrait influencer l'architecture du marché pétrolier, bien que pas si rapidement que prévu.
Pour de nombreux Etats qui ne font pas partie de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le bon prix s'élève à 60 dollars le baril en moyenne. Quand les prix ont baissé vers 50 dollars, beaucoup de pays continuaient à tenir le coup, mais un prix à 30 dollars est trop bas pour eux. Ce prix nuit même aux pays du Proche-Orient, bien que là, les coûts de la production pétrolière soient beaucoup plus modérés que dans d'autres régions.
Selon l'observateur de Forbes, l'essor de la production pétrolière en Iran, d'un côté, et la diminution correspondante aux Etats-Unis, de l'autre, sont en mesure de maintenir un équilibre nécessaire, et le marché ne verra pas les effets négatifs liés à la surproduction.
Par ailleurs, les marchés asiatiques, en particulier celui de la Chine, continueront leur hausse en 2016, bien que, pas si rapide qu'avant. La demande énergétique augmentera également. Selon les prévisions de l'Agence internationale énergétique, la demande mondiale pour le pétrole sera égale à 96,5 millions de barils par jour, ce qui dépassera de 1,2 millions les indices de l'année dernière.
"Quand la guerre sanglante se terminera — à partir de juin et plus tard, le prix du pétrole s'élèvera à 50 dollars le baril", conclut l'analyste.