Le plus grand obstacle à la fin des conflits en Syrie et en Irak, c'est le nombre exorbitant de participants "trop forts pour perdre et trop faibles pour gagner", lit-on dans le journal The Independent.
En outre, le principal perdant pourrait devenir la Turquie. Pourquoi? Voici la réponse.
En 2011, le pays s'est mis à chercher à renforcer sa présence au Proche-Orient. L'image d'un Etat démocratique prospérant sur le plan économique attirait les Arabes en révolte qui aspiraient à renverser un régime dictatorial.
Néanmoins, les rêves de Recep Tayyip Erdogan quant à la renaissance de la grandeur de son pays n'ont pas vu le jour. Ils ont du reste abouti au résultat tout à fait inverse. La réaction du président turc se précisera bientôt plus nettement, au fur et à mesure que les Etats-Unis et la Russie se mettront à fermer la frontière entre la Syrie et la Turquie.
"Soit le président Erdogan se résignera à ce que la Turquie perde ses positions dans le nord syrien, soit il devra renforcer la présence militaire turque, ce qui risquerait d'impliquer une invasion de la Syrie", prédit The Independent.