La confiscation de l'argent et des biens des demandeurs d'asile pour payer leur séjour dans des centres de réfugiés a été évoquée pour la première fois en Norvège au niveau politique. Cette proposition a été présentée et appuyée par les participants du congrès annuel de la branche régionale du Parti du progrès (parti politique norvégien de la droite conservatrice).
Lors de la réunion, les politiciens norvégiens ont également approuvé la proposition de reconnaître l'accord de Schengen nul et non avenu, ainsi que d'interdire de traverser la frontière russo-norvégienne à vélo. Les réfugiés en provenance de l'Afrique et du Proche-Orient ont largement utilisé en automne cette lacune dans la législation.
Par ailleurs, il n'est pas encore clair de savoir si ces propositions seront soutenues par la direction du parti, qui fait partie de la coalition au pouvoir avec le Parti conservateur.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a publié des données qui indiquent que pendant l'année 2015, plus d'un million de migrants se sont rendus en Europe. Le nombre des migrants a été multiplié par deux par rapport à l'année précédente.