Les pays européens se sont retrouvés pour des discussions sur les axes de règlement de la crise des réfugiés. Dans cette situation, le sentiment que la politique des frontières ouvertes est finie devient de plus en plus populaire, souligne l'observateur du journal The Daily Telegraph, Simon Heffer. Une question se pose alors: l'Union européenne, est-elle capable de survivre à ce départ?
Dans le même temps, une nouvelle baisse de l'activité économique approche ce qui rend la situation actuelle encore plus compliquée. Selon le Daily Telegraph, il n'est pas évident de savoir si toutes ces conditions rendront la sortie britannique de l'UE plus probable, mais il est absolument clair que même si l'UE parvenait à résoudre la crise migratoire, elle ne serait pas capable de survivre au Brexit.
Actuellement, les exigences du Royaume-Uni constituent une difficulté supplémentaire pour les autorités européennes. Cependant, le premier ministre britannique David Cameron compte sans doute présenter aux électeurs les changements dans l'approche européenne sur la politique migratoire comme étant sa propre victoire.
Il faut également tenir compte du fait que si le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne, il devra alors partager le poids de la crise avec tous les autres pays, et accueillir une partie des réfugiés. Ce qui énerve le plus les Britanniques est le fait que les autorités européennes pourraient leur dicter ce qu'ils doivent faire, estime le Daily Telegraph.
La situation politique au Royaume-Uni est elle-même marquée par certaines difficultés liées à l'idée de la sortie du pays de l'UE. Les ministres britanniques qui soutiennent ce processus attendent le bon moment. Quant à M.Cameron, il essaie de faire taire ceux qui sont mécontents de sa politique, afin de remporter des victoires, mais il ne pourra pas éternellement le faire, conclut le Daily Telegraph.