"L'UE n'a pas mis au point de mécanisme afin de réguler la pression de la déferlante migratoire, a rappelé le président. Elle n'y était pas préparée, en dépit de nombreux avertissements. A présent, l'UE est dans une situation très grave. L'unique issue est l'expulsion de ce qu'on appelle les migrants économiques. J'y ajouterais l'expulsion des individus qui sèment la haine".
"Théoriquement, cela pourrait être l'Algérie", a précisé le locataire du Château de Prague.
Il a une nouvelle fois appelé à renforcer la protection des frontières de l'espace Schengen. Selon lui, le gouvernement tchèque doit réfléchir au rétablissement du contrôle sur la frontière nationale et à sa fermeture aux réfugiés.
"Ce n'est qu'une question de temps: la vague de migration atteindra la République tchèque. La meilleure solution est d'empêcher que les migrants illégaux pénètrent à l'intérieur du territoire. Il faut les arrêter sur la frontière", a dit Milos Zeman.
Selon lui, si la crise migratoire s'aggrave, la police, l'armée et les réservistes pourront être engagés dans la protection de la frontière tchèque contrôlée par des drones.