Lors d'un débat du forum économique mondial de Davos, Mme Lagarde a déclaré que la crise migratoire avait amené l'Europe vers un point décisif et mis en danger l'existence de l'espace Schengen.
Selon l'AFP, interrogée sur le fait de savoir si "ça passe ou ça casse" pour l'espace de libre circulation européen, la patronne du FMI a répondu: "Oui je le pense", précisant qu'il s'agissait de son point de vue personnel.
Auparavant, les premiers ministres français et néerlandais, Manuel Valls et Mark Rutte, ont évoqué une possible dislocation européenne à cause de l'afflux massif de migrants.
Dans le même temps, Mme Lagarde a précisé que le FMI pensait toutefois que si cette crise était bien gérée, elle pourrait profiter économiquement à certains pays, en leur octroyant un supplément de croissance.
D'un point de vue économique, "l'Europe est sans aucun doute en meilleur état que l'an dernier", a indiqué Mme Lagarde, "mais nous avons deux préoccupations importantes" pour le continent, dont la crise des réfugiés et l'autre est le risque de l'éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.