Elizabeth Blackburn et d'autres intervenants ont identifié les problèmes auxquels sera confrontée l'humanité quand l'espérance de vie aura atteint 150 ans.
Les maladies
La mission principale est d'augmenter la part productive de la vie plutôt que la durée de vie, a souligné Blackburn. En effet, si sur les 150 ans de vie la moitié de cette durée était impartie aux soins de diverses maladies, alors cette longévité n'aurait pas beaucoup d'utilité. Par conséquent, il faut aspirer à augmenter les périodes vitales telles que la jeunesse et l'âge adulte, tout en réduisant au minimum la période de difficultés.
Les retraites
Le travail
Admettons que l'espérance de vie de 100 ans devienne la norme. Les gens travailleraient alors jusqu'à 80 ans avant de partir à la retraite. Dans ce cas, comment un même individu arrivera-t-il à travailler aussi longtemps dans un monde en perpétuelle évolution? Il est évident que chacun devra accorder davantage d'attention à son éducation et aux reconversions professionnelles. De nouvelles périodes de vie apparaîtront dans la vie de l'homme en plus des étapes traditionnelles (adolescent, étudiant, salarié, etc.).
La sécurité
De nombreuses villes, notamment les grandes, ne sont pas adaptées à la population vieillissante.
La mobilité
Les gens doivent se déplacer. Si un individu ne fait qu'aller de la cuisine à la chambre à coucher puis au salon devant la télé, ce n'est pas ce qu'on appelle "jouir de la vie". Cependant, la situation actuelle les pousse précisément à un tel mode de vie.
Un fardeau pour les futures générations
Les personnes âgées qui vivent de plus en plus longtemps deviendront un fardeau pour leurs enfants car leurs économies pourraient ne pas suffire pour une vie trop longue.