"L'organisation des pays exportateurs de pétrole pourrait organiser cette réunion extraordinaire en mars", avait déjà déclaré, mi-janvier, Emmanuel Ibe Kachikwu, ministre nigérian du Pétrole et président actuel de la conférence de l'Opep. Selon lui, les pays producteurs ont des raisons de s'inquiéter en ces temps où le baril vaut moins de 35 dollars.
D'après lui, l'Arabie saoudite, qui occupe une place centrale au sein de l'organisation, a approuvé la réunion.
Dans ces circonstances, le baril de Brent était vendu moins de 28 dollars jeudi 21 janvier. Le prix du panier pétrolier de l'Opep (13 marques — une pour chaque membre) a quant à lui chuté jusqu'à un record minimal de 22,48 dollars.
Une réunion d'urgence pourrait donc avoir lieu début mars sur la coordination des positions des pays membres du cartel concernant la réduction de la production, affirme Emmanuel Ibe Kachikwu.
Tout en sachant que Riyad rencontre des problèmes budgétaires: le royaume a terminé l'année 2015 avec un déficit record de 98 milliards de dollars. Selon le FMI, le trésor saoudien serait équilibré si le baril valait 106 dollars. Plus le baril est bon marché, plus il y a des raisons de songer à modifier la politique énergétique.
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