Une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne "serait incontestablement une mauvaise chose, une très mauvaise chose", a dit M.Valls devant quelques journalistes, ajoutant: "Il doit y avoir un accord (entre Londres et l'UE pour l'éviter, NDLR) mais pas à n'importe quel prix".
Manuel Valls a parlé de "tous les dangers qui peuvent amener à une dislocation du projet européen, pas dans quelques années, pas dans quelques décennies, mais dans les mois qui viennent", citant "la crise des réfugiés, le terrorisme, la montée des populismes". Et "parmi les dangers, il y a bien sûr le Brexit", a-t-il dit devant quelques journalistes.
M.Valls était une des vedettes de la journée, avec David Cameron qui devait s'exprimer en début d'après-midi, ainsi que le Grec Alexis Tsipras.
Le Premier ministre français devait participer en fin de matinée à une séance de débat très attendue sur "le futur de l'Europe", aux côtés notamment de deux protagonistes majeurs de la crise grecque de 2015, Alexis Tsipras et le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble, rapporte l'AFP.
Athènes vient d'accepter la participation du FMI au nouveau plan d'aide à la Grèce, renonçant ainsi à tenir tête plus longtemps aux adeptes de la rigueur, dont l'Allemagne est la chef de file.