L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a publié un rapport dans lequel elle accuse les Peshmergas et la Force de défense du peuple kurde d'avoir détruit et incendié des milliers de maisons arabes lors d'une offensive contre l'Etat islamique (Daech) en Irak du nord.
Dans une interview accordée à Sputnik, le porte-parole du ministère des Peshmergas, Helgurd Hikmet, a réfuté cette information.
"Les accusations émises par Amnesty International ne s'appuient sur aucune preuve tangible", a indiqué Helgurd Hikmet. Selon lui, la destruction des villages arabes est l'œuvre des terroristes de Daech "dont la tactique consiste à miner les maisons".
D'après un autre responsable des Peshmergas interrogé par Sputnik, Djebbari Zaour, "celui qui a préparé le rapport n'a pas pris la peine de vérifier si les informations citées dans ce document étaient véridiques ou non".
"Le rapport contient des propos de certains terroristes de l'Etat islamique ou de ceux qui ont des affinités politiques ou intellectuelles avec eux. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les terroristes accusent les Peshmergas qui ont libéré d’immenses territoires occupés par Daech", a déclaré Djebbari Zaour.
Selon le responsable kurde, la plupart des maisons ont été détruites lors de combats menés dans cette région entre les Peshmergas et les djihadistes, ainsi que lors des frappes aériennes de la coalition contre les positions de Daech, qui aménage ses états-majors dans des maisons normalement occupées par des civils.