Ces éléments la rendent "inconsistante" selon le chercheur tchèque.
Lubos Motl trouve que l'idée soumise récemment par Stephen Hawking sur la présence de "cheveux" dans les trous noirs est intéressante du point de vue théorique mais n'est pas digne de confiance en raison de l'incompatibilité des deux théories clés sur lesquelles reposent ces calculs.
Selon lui, accepter un tel postulat transforme les calculs de Hawking et de ses collègues en question rhétorique — ils montrent immédiatement qu'une partie de l'information absorbée par le trou noir se perd irrémédiablement, ce qui ne doit pas se produire conformément aux notions actuelles de la théorie quantique de la gravitation.
De plus, d'après Motl, les calculs de Hawking ne prennent pas en compte le comportement de l'espace-temps à l'intérieur d'un trou noir dans l'ensemble ainsi qu'aux abords de l'horizon des événements, d'où le second postulat erroné des auteurs — le fait que le calcul des micro-états d'un trou noir est impossible en principe. "L'article contient donc de nombreuses contradictions qui restent pour l'instant impossibles à résoudre", estime le théoricien tchèque.