La chute du prix du baril a également fait baisser le dollar canadien car l'économie du pays est dépendante de l'or noir et d'autres ressources énergétiques. C'est la raison pour laquelle les importations, entre autres de légumes frais des États-Unis pendant l'hiver canadien froid, coûtent plus cher en cas de baisse des cours, écrit le NYT.
A partir d'octobre, le dollar canadien a accéléré sa chute par rapport au dollar américain. Il y a deux ans 1 dollar canadien valait 0,93 dollar US — il est descendu aujourd'hui à 0,69 dollar.
Au final, les légumes frais sont devenus un luxe pour les consommateurs canadiens, remarque le NYT.
Selon le journal, un pied de salade Iceberg coûte désormais environ 3 dollars canadiens (2,07 dollars US) par rapport aux 90 cents canadiens habituels (60 cents américains). Le chou brocoli coûte 4 dollars US contre 1,5 dollars US pour deux auparavant. Enfin, le chou-fleur était vendu l'hiver dernier 2,5 dollars canadiens (1,72 dollar US).
La valeur du contrat à terme WTI jeudi matin avait baissé de 0,1 dollar (-0,35) jusqu'à 28,25 dollars le baril. Le baril de Brent à la bourse de Londres ICE Futures était coté à 27,93 dollars.
L'Onu a prédit mercredi qu'en 2016 le prix du baril continuerait de diminuer, et que sa valeur moyenne à la fin de l'année serait de 51 dollars pour le baril Brent.
Le même jour, l'agence internationale de notation Fitch a abaissé la note du cours pétrolier et gazier après le récent fléchissement des facteurs fondamentaux de l'offre et de la demande.