Ségolène Royal n'a pas souhaité donner l'identité des marques concernées, indiquant seulement que des dirigeants de "fabricants étrangers notamment" avaient accepté de venir s'expliquer devant la commission technique indépendante mise en place par le gouvernement pour vérifier si les constructeurs respectent les standards en vigueur, rapporte l'AFP.
"Les résultats des tests seront rendus publics" après les auditions de ces constructeurs étrangers, a indiqué la ministre à l'antenne d'iTélé. "Ils auront intérêt de toute façon (à ce que ce soit public, ndlr), les gens n'acceptent plus que l'on cache des choses, que l'on ne sache pas", a-t-elle ajouté.
Selon Le Canard Enchaîné, les groupes visés sont Opel, Ford et Mercedes.
Interrogée sur la possibilité que "trois autres constructeurs en plus de Renault" soient mis en cause, la ministre a répondu: "C'est peut-être plus, dans la mesure où là, nous avons testé 8 constructeurs", et "il en reste 4 à tester dans les semaines qui viennent".
Le groupe français Renault a d'ores et déjà été contraint de rappeler plus de 15.000 véhicules à la suite d'une "erreur de calibrage" de certains moteurs diesel.
"Pour la première fois, il y a une transparence sur la réalité de la pollution", s'est félicité la ministre.
"Rien n'aurait été pire que la suspicion et que le manque de transparence et que le refus de Renault de venir s'expliquer", a-t-elle par ailleurs relevé.