Le cours de l'action Renault a chuté de 20% jeudi à la Bourse de Paris à la suite de la diffusion d'informations évoquant des perquisitions menées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, annonce Bloomberg.
Jeudi, l'AFP a publié une information sur des perquisitions dans des sites de Renault en France. Selon des sources syndicales au sein de la CGT, les perquisitions ont eu lieu le 7 janvier.
D'après la CGT, les sites visés, tous situés en Île-de-France, sont: le centre d'ingénierie de Lardy, le technocentre de Guyancourt, le site du Plessis-Robinson et le siège à Boulogne-Billancourt.
Renault et les instances françaises n'ont pas encore émis de commentaires.
Le syndicat écrit que ces "perquisitions" sont "liées aux conséquences de l'affaire des +moteurs truqués+ de Volkswagen".
Volkswagen a plaidé coupable dans le scandale de manipulation des taux d'émission d'oxyde d'azote pour 11 millions de véhicules à travers le monde. La direction de l'entreprise a estimé les coûts de réparation à 6,7 millions d'euros, mais certains spécialistes indiquent que le montant total des dommages liés au scandale devrait couter à Volkswagen aux alentours de 20 milliards d'euros.