Exception faite des importations d'avions américains ou des exportations de pistaches et de tapis iraniens. Cependant, Téhéran est prêt à accorder certains avantages aux sociétés américaines si elles n'opèrent pas depuis les États-Unis.
L'agence Sputnik Persian a demandé à Hossein Sheikholeslam, conseiller diplomatique du président du parlement iranien, de commenter les propos de Hassan Rohani.
"Le groupe 5+1 [cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne, ndlr] a été l'unique format dans lequel nous avons négocié avec les Etats-Unis. Ces négociations ont eu pour seul objet la mise au point d'un plan d'action global conjoint. Notre dialogue avec les Américains n'a pas porté sur les questions régionales et nous n'envisageons pas de les évoquer lors de nos contacts ultérieurs", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
Cet avis est partagé par un autre interlocuteur de Sputnik, le docteur Fouad Izadi, spécialiste du Proche-Orient et professeur à la chaire d'étude des États-Unis de l'Université de Téhéran.
Selon lui, l'avenir des contacts irano-américains est pour le moment incertain.