"La nuit des longs bras", telle est l'expression inventée par les journalistes allemands pour décrire les faits sordides qui se sont produits fin décembre à Cologne (elle fait référence à la Nuits des longs couteaux, ndlr). Si dans un premier temps les médias ont tu les faits, il est désormais difficile de cacher la vérité: plus de 600 plaintes pour agressions sexuelles ont été déposées à la police de cette ville. Quant à la population locale, elle est déterminée à assurer elle-même sa sécurité.
"Juste après le réveillon, 200 personnes se sont adressées à nous. Trois jours après, ils étaient déjà 400, désormais plus d'une centaine de personnes s'adresse chaque jour afin de participer aux entraînements. Si auparavant le nombre de femmes ne dépassait pas 10% du nombre total de membres du club, désormais, elles sont plus de 50%", a raconté le moniteur d'autodéfense Karsten Drakheim.
Selon elle, ces femmes apprennent à frapper les points sensibles, crever les yeux, s'enfuir et courir à travers la foule.
"C'est du jamais vu. Un millier de personnes sont apparues de nulle part (…). Tout était planifié d'avance en quelque sorte. Il reste encore à enquêter afin de déterminer s'il s'agissait d'ententes préalables sur Internet ou sur portable, mails il est évident que les événements du réveillon peuvent se reproduire", a déclaré un policier allemand.
"Des Marocains, des Tunisiens, des Africains sont ici. Ils n'ont pas de guerres dans leurs pays, néanmoins ils arrivent chez nous avec différents passeports, se comportent de manière provocatrice, peuvent frapper, harceler les femmes et les agresser. Ils ont des couteaux et des armes. Leurs chambres sont pavoisées de drapeaux de Daech. La police ne peut rien faire. Le fait d'avoir un passeport allemand ne garantit que des problèmes", assurent des habitants locaux.
La France connaît peu ou prou les mêmes dérives. Les policiers français sont impuissants. Ils ne peuvent pas entrer dans les camps de réfugiés, transformés en Etat dans l'Etat. Des réfugiés aisés construisent des maisons le long de l'avenue centrale, les entourent de barrières et forcent les autres à travailler pour eux.
"Les Britanniques répètent que c'est le problème des Français, tandis que les Français disent que c'est le problème des Britanniques. En réalité, c'est un problème européen général, il faut agir fermement. Et la commission européenne, que fait-elle? Elle fait de belles phrases et rien d'autre", a déclaré l'adjoint au maire de Calais Philippe Mignonet.
Le commandant de corps de l'Armée suisse André Battmann a dressé pour sa part un bilan sans concession de la politique de tolérance européenne: il est temps pour la société de s'armer car l'Europe, selon lui, est au seuil de la guerre civile.