Les climatologues de l'Institut de recherche des retombées climatiques de Postdam ont découvert que même une émission modérée de dioxyde de carbone est capable de retarder une nouvelle période de glaciation de 100.000 ans. Les résultats de ces recherches ont été publiés dans un article pour le magazine Nature.
Pour expliquer les causes des 8 périodes glaciaires précédentes qui ont eu lieu sur Terre, les chercheurs ont analysé la corrélation de la lumière solaire atteignant la Terre en été et la concentration du dioxyde de carbone dans l'air dans les époques respectives. Il s'est avéré que l'interaction de ces deux facteurs détermine si la glaciation commencera à un moment opportun ou non. Et le СО2 atmosphérique joue un rôle primordial.
Les scientifiques ont modelé un système compliqué imitant l'atmosphère terrestre, les océans, les calottes glaciaires et le cycle global du dioxyde de carbone. Il s'est avéré que même dans l'éventualité de l'absence de changements climatiques d'origine anthropique, la nouvelle glaciation ne pourra se produire que dans 50.000 ans. Néanmoins, considérant le niveau actuel dans l'air du СО2 qui a cru au fur et à mesure que l'humanité brûlait du pétrole, du gaz et du charbon, l'époque glaciaire a été reportée de 100 ans. Et cela sans tenir compte du fait que la concentration en СО2 continuera probablement d'augmenter.
La dernière glaciation a duré 100.000 ans et s'est terminée il y a 12.000 ans. Les glaciers ont largement influencé la formation des paysages actuels dans l'hémisphère nord en conséquence de quoi plusieurs mers, lacs et fjord ont apparu.