Comme tous les pays membres des Nations unies, la France est régulièrement appelée à devoir s'expliquer devant des experts de l'ONU sur ses politiques en matière de droits de l'enfant.
En France, près d'un enfant sur cinq est dans une famille vivant en dessous du seuil de pauvreté, selon les statistiques des autorités et du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).
"Mais cette situation n'est pas le fruit d'un désengagement des politiques publiques, d'un renoncement sur l'éducation (…) Elle est malheureusement une des conséquences d'un chômage élevé, et aussi d'un pays qui accueille de nombreux migrants (…) C'est aussi lié à l'augmentation des flux migratoires", a ajouté Mme Rossignol.
La "priorité" a également été donnée à l'éducation, car il s'agit d'"un investissement d'avenir contre la pauvreté", a-t-elle ajouté, soulignant que 60.000 postes d'enseignants ont été créés depuis 2012.
Lors de la précédente audition en 2009, la France s'était alors fait tancer sur la situation des enfants touchés par la pauvreté, notamment ceux issus de l'immigration, ou victimes de "discrimination" comme les Roms et autres groupes minoritaires.